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Profil

  • Planchand Cyril
  • Technicien mouleur, restaurateur, formateur à E.P.C.C. C.E.R.P. Tautavel de février 2000 à décembre 2013. 
Technicien mouleur, restaurateur, formateur à U.P.V.D. (Université Perpignan Via Domitia) depuis Janvier 2014 rattaché au C.E.R.P. de Tautavel.
  • Technicien mouleur, restaurateur, formateur à E.P.C.C. C.E.R.P. Tautavel de février 2000 à décembre 2013. Technicien mouleur, restaurateur, formateur à U.P.V.D. (Université Perpignan Via Domitia) depuis Janvier 2014 rattaché au C.E.R.P. de Tautavel.
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Un moulage ne remplace jamais complètement un original quand il s’agit de l’étudier ; la casse ou la détérioration de ce dernier pendant le travail de moulage représente une perte d’information irremplaçable pour les scientifiques. C’est pourquoi le métier doit obéir à une déontologie bien définie. René David et Michel Desclaux nous disent dans « pour copie conforme p. 25 », « mouler avec fidélité est un art. Mouler sans laisser de trace est un devoir » ces deux phrase illustre bien les deux point important du travail d’un mouleur, faire un travail de qualité et ne jamais laisser de traces sur un objet moulé. La déontologie mise au point dans le laboratoire de moulage de Centre Européen de Recherche Préhistorique de Tautavel à était pensé pour satisfaire ces deux point.

la protection des originaux : un mouleur se doit de ne jamais détérioré une pièce qui lui a été confiée, ce point sera prioritaire tout au long du travail de moulage, de la consolidation de l’objet jusqu'à son nettoyage et son conditionnement après le travail. Le mouleur doit rendre l’objet, exactement dans le même état que quand on le lui a confié 

-Faire un travail de qualité : Respecter l’exactitude des formes de la copie par rapport à celle de l’original doit être la seconde priorité du mouleur en archéologie. Car, même si pour un moulage utilisée pour des animations, une précision moindre peut paraitre sans importance, il n’est toute fois pas exclu, que, de par sa duré de vie très importante,  ce moulage ne serve un jour à une étude. Il en va de même pour les moulages à but muséographique. On sera toujours tenté d’effacer totalement un plan de joint sur un tirage qui va être exposé pour que la trace laissée sur lui par le plan de joint ne vienne pas choquer le regard, ceci est possible si l’enlèvement complet du plan de joint ne nécessite pas de déformer partiellement les formes de l’objet. Si le plan de joint présente un décalage, il sera préférable de faire un nouveau tirage plutôt que d’enlever trop de matière sur la copie. Les formes d’un tirage ne seront donc jamais modifiées.

 

Le mouleur a la responsabilité des pièces originale qui lui sont confié. Il a aussi celle de ne pas diffuser des copies de mauvaises qualités qui s’éloigneraient des formes de la pièce originale et qui pourraient induire des erreurs d’interprétation dans les recherches aux quelles les moulages vont servir.

            -  René David et Michel Desclaux nous disent dans « pour copie conforme p. 25 »  de « toujours privilégier l’original par rapport à l’empreinte». Ils entendent par la que, si l’état de conservation de l’objet à mouler nécessite une technique qui élimine tout risque de casse, cette technique sera adopté même si elle est moins précise que d’autres techniques qui présentent un risque pour l’intégrité de la pièce à mouler. Il en va de même pour la consolidation. Certaines pièces vont nécessiter, de par leur état de conservation, une consolidation importante qui nous fera perdre un peut de détail de la surface de l’objet, mais, si cela permet de mouler la pièce sans danger, alors nous opterons pour une consolidation importante et nous perdrons un peut de détail de la pièce originale.

Nous privilégierons donc toujours l’original par rapport a l’empreinte.

-  la consolidation doit être minimale et réversible. Minimale ? Ce point peut paraitre entré en contradiction avec le point vue plus haut, qui dit que nous n’hésiterons pas à consolider suffisamment une pièce pour éviter tout risque de casse, quitte à perdre un peut de la qualité de l’empreinte. Le fait ait que ces deux point sont complémentaire. L’un nous pousse à faire très attention à l’objet à mouler, l’autre à produire un travail de la meilleure qualité d’empreinte possible. Tout travail de moulage commencera par une expertise de l’état de conservation de la pièce à mouler. Cette expertise nous permettra de déterminer l’importance des consolidations à apporter à l’objet avant de pouvoir le mouler en toute sécurité. Si un objet a besoin d’une forte consolidation pour éliminer tout risque de casse, alors le mouleur le consolidera comme il ce doit. Si la pièce présente un bon état de conservation, la consolidation sera moindre et nous gagnerons en qualité de rendue des détails de l’original sur la copie. Pour déterminé l’importance des consolidations à apporter sur une pièce, il faudra aussi prendre en compte le RTV qui va être utilisé pour en faire le moulage. Il existe des RTV souple qui catalyse rapidement et qui de par leurs caractéristiques limite énormément les risques de casse de l’objet du quel ils vont prendre l’empreinte. D’autres RTV moins élastique et plus long à catalysé, vont présenter plus de risque pour l’objet, mais ils seront d’une plus grande précision. Le mouleur devra chercher constamment un équilibre entre les risques de casse de l’objet qui lui a été confié et la qualité du travail qu’il pourra produire. Il est important de bien connaitre les matériaux avec les quels ont travaille afin de les adapter au mieux à l’état de conservation de l’objet à mouler.

-un mouleur sera très souvent amené à faire des restaurations, à boucher des parties manquante ou des fissures sur les objets qui lui serons confiés. Ces restaurations doivent être minimales et réversibles sur l’original, elles seront toujours enlevé à la fin du travail et ne doivent laisser aucune trace sur la pièce (voir chap. traitement des originaux); elles doivent êtres lisibles sur la copie, on ne cherchera jamais à tricher et à faire passer une partie rajoutée pour des besoins technique pour une partie existante de l’objet. Nous peindrons de couleurs différentes les parties restaurées, les orifices boucher, et toutes autres parties rajouter avant le moulage.

            -les matériaux utilisés, solvant, démoulant, RTV seront toujours pensé en rapport au type de pièce à traiter.

Un mouleur averti, bannira certain solvant couramment utilisé pour le surmoulage quand il moulera un original. L’essence F par exemple ne sera jamais utilisée pour enlever les traces de plastiline sur la surface d’un ossement. L’essence F ne fait que dissoudre la plastiline, elle ne la supprime pas. Dans le cas d’un ossement, elle ferait pénétré la plastiline dans les porosités de la pièce, laissant une trace blanche impossible à supprimé.

Les démoulant gras, risqueront de tacher les objets. Ils seront totalement bannit, il existe, aujourd’hui un démoulant non gras (alcool polyvinylique) qui va former un fin film sur la pièce à mouler. Ce film empêchera le contact direct entre le silicone et l’objet, ce démoulant sera utilisé systématiquement.

Le choix du RTV, comme on la vue plus haut, dépendra de la pièce à mouler, de la matière qui la compose et de son état de conservation.

-réfléchir le moule avant de le commencer le travail:

Un moule devra être totalement conçu mentalement avant de commencer le travail de moulage. Un mouleur doit être sur qu’il ne rencontrera aucun autre problème que ceux auquel il a pensé et trouvé des solutions pendant la réflexion du moule.

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