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Profil

  • Planchand Cyril
  • Technicien mouleur, restaurateur, formateur à E.P.C.C. C.E.R.P. Tautavel de février 2000 à décembre 2013. 
Technicien mouleur, restaurateur, formateur à U.P.V.D. (Université Perpignan Via Domitia) depuis Janvier 2014 rattaché au C.E.R.P. de Tautavel.
  • Technicien mouleur, restaurateur, formateur à E.P.C.C. C.E.R.P. Tautavel de février 2000 à décembre 2013. Technicien mouleur, restaurateur, formateur à U.P.V.D. (Université Perpignan Via Domitia) depuis Janvier 2014 rattaché au C.E.R.P. de Tautavel.
26 août 2018 7 26 /08 /août /2018 15:51

Ce travail est réalisé dans le cadre de l'exposition "FEU" réalisé par la cité des sciences et de l'industrie (paris 75019)

 

L'urne ce compose de deux pièces: l'urne proprement dite et son couvercle.

 

 

 

Moulage d'une urne funéraire du site de Sérralongue (Pyrénées Orientale).  (transition bronze final / âge du fer). (Henry Baills. La nécropole de Serralongue. Centre d'études préhistoriques catalanes) Moulage d'une urne funéraire du site de Sérralongue (Pyrénées Orientale).  (transition bronze final / âge du fer). (Henry Baills. La nécropole de Serralongue. Centre d'études préhistoriques catalanes)

 

Deux moules seront donc réalisés. Vu la différence de dimensions entre les deux pièces, deux techniques seront utilisés. La technique du moule sous chape par coulée pour le couvercle et la technique du moule sous chape par estampage pour l'urne. 

 

Consolidation

 

La pièce à mouler est relativement fragile et nécessite une consolidation.

Trois couches de Paraloïd B72 diluer à 4% dans de l'acétone sont appliquées sur l'urne et son couvercle.

Les fissures entre les tessons sont bouchées à l'aide Paraloïd B72 peut diluer et appliqué dans les interstices jusqu'a ce qu'ils soient bouchés.

Les mêmes consolidations sont appliquées au deux pièces.

 

Application du démoulant

 

Le démoulant utilisé est l'alcool polyvinylique, 3 couches sont passées sur la totalité de la pièce.

 

Moulage du couvercle

 

Pour les besoins de l'exposition certaines parties restaurées du couvercle seront enlevées après moulage ainsi que la anse, qui est aussi une restauration.

 

Réflexion du moule

 

Le moule comptera deux chapes et deux membranes.

 

Pour être le plus discret possible et éviter au maximum les contres dépouilles, le plan de joint passera sur le bord du couvercle.

 

La anse du couvercle sera bouchée avec de la plastiline pour faciliter le moulage et qu'elle n'est pas importante pour ce travail vu qu'elle sera supprimée du tirage.

 

Une partie de la première chape sera ensuite découpée pour permettre un tirage par chapette de coulé.

 

Première partie du moule

 

Mise en portée

 

La mise en portée est réalisée avec une galette de plastiline découper en bande de 6 cm et mise en place pour nous permettre de poser le couvercle sur la galette et laisser apparaitre une portée de 5 cm.

 

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La galette de plastiline

 

Avant de mettre la galette de plastiline sur la céramique, une feuille de Sopalin et une autre de cellophane sont mises en place pour la protéger. Ses précautions ont deux buts: protéger la céramique du contact de la plastiline (ceci élimine les risques d'endommager la pièce et de la salir) et de faciliter le démoulage des chapes avant la coulée (la plastiline n'adhérant pas à l'objet elle se retire avec la chape sans avoir à forcer).

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Une galette de plastiline d'environ 8 mm est mise en place sur le couvercle. Elle dépasse de 3,5 cm sur la portée. Ces bords sont taillés en biseau et laissent apparaitre 1,5 de la portée.

 

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Cheminée de coulée et systèmes de recentrages

 

Une cheminée de coulée est posée sur le point le plus haut de la pièce.

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Les systèmes de recentrage sont mis en place:

 

-Les barrettes de recentrage partent de la cheminée de coulée vers l'extérieur de la galette et sont coupées en biseau sur le bord de la galette.

Des barrettes plus courtes partent du bord extérieur de la galette et s'arrêtent au milieu de la hauteur du couvercle.

 

-Les contres plots de recentrages sont creusé tout au tour de la bordure de la galette. Ils maintiendront la membrane en silicone en place au moment du tirage.

 

Ces systèmes de recentrage (barrette et plots) Maintiendront la future membrane de silicone en place dans la future chape en plâtre.

 

-Des plots de recentrage sont répartis sur toute la portée. Ils serviront à recentrer les deux chapes entre elles.

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Un mur de plastiline est monté sur tout le tour du moule. Il matérialise les bords de la future chape de plâtre.

 

La première chape

 

Avant de bâtir la chape, il convient de bien graisser la plastiline (galette, système de recentrage et portée)

 

Une première couche de plâtre est appliquée sur le moule par estampage, puis la chape est bâtie.

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Seconde partie du moule

 

Le moule est retourné et la portée est enlevée.

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La seconde galette

 

Comme pour la première partie du moule, du Sopalin et du cellophane sont mis sur la pièce originale pour la protéger et une galette de plastiline est posée sur la pièce. Ses bords sont coupés en biseau à la jonction plâtre galette de la première partie du moule.

 

Cheminée de coulée et systèmes de recentrages.

 

Quatre cheminées sont mises en place sur le pourtour de la galette. Une servira de cheminée de coulée, les autres serviront d'évent. 

Des barrettes de recentrage et des contres plots sont mis en place sur les mêmes principes que pour la première partie du moule.

 

Des clef de démoulage sont mises en place sur le bord du moule.

 

Un mur de plastiline est monté tout autour du moule pour matérialiser les bords de la future chape en plâtre.

 

Toute la partie du moule qui va recevoir la seconde chape est graissé avec de la graisse de vaseline diluer à 10% avec de l'huile vaseline.

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La seconde chape

 

La chape est ensuite bâtie sur le même principe que la première.

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Le plan de joint et les systèmes de recentrage membrane / membrane

 

Le moule est retourné et la première chape est enlevée.

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Le plan de joint est réalisé en prenant bien soin de ne pas abimer la pièce en réalisant le contact entre la plastiline et la céramique. Ce contact doit être le plus propre possible.

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Les systèmes de recentrages sont creusés dans la plastiline. Ici, canal de recentrage et contre plots à l'intérieur du canal.

La anse du couvercle est bouchée à ce moment du travail.

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Coulée de la première membrane

 

La galette de plastiline est retirée de l'intérieur de la première chape. Elle est pesée. La densité de la plastiline et celle du silicone étant très proche, le poids de la galette de plastiline va correspondre au poids de silicone que nous devrons préparer pour la coulée.

 

L'intérieur de la chape qui va recevoir la première membrane est soigneusement graissé. Cette étape est essentielle. Le plâtre étant une matière poreuse, sans cette précaution,  le silicone va s'infiltrer dans chaque pore du plâtre et rendre le démoulage très difficile.

 

Une fois graissée, la chape est remise en place sur le moule est solidement maintenue par des élastiques. un boudin de plastiline est plaqué au niveau de la jointure entre les deux chapes pour éviter les fuites de silicone.

 

Le silicone est ensuite coulé par la cheminée de coulée.

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Coulée de la seconde membrane

 

Le moule est retourné et la seconde chape est retirée.

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Le plan de joint est nettoyé et débarrassé des résidus de plastiline qui y sont restés collés.

 

La partie de la première membrane qui va être en contact avec la seconde membrane est graissé avec le même mélange de graisse et d'huile de vaseline vu plus haut.

 

Comme pour la première coulée, la galette est retirée de sa chape et pesée, la chape est graissée et remise en place sur le moule, elle est maintenue par des élastiques et un boudin de plastiline est plaqué sur la jointure entre les deux chapes.

 

La seconde membrane est coulée.

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Le démoulage

 

Les deux chapes sont enlevé et les membranes sont retirées avec soin.

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le tirage du positif

 

Une partie de la première chape est ensuite scier pour permettre le tirage du positif par chapette de coulée. La partie de la chape qui a été découpée, va nous permettre d'ouvrir la membrane afin de couler la résine à l'intérieur du moule.

La résine est coulée dans le moule jusqu'à le remplir complètement

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Une fois la résine catalysée, le tirage est sorti du moule. Les parties reconstituées seront découpées pour permettre au visiteur de l'exposition de voir à l'intérieur du vase.  

Moulage de l'urne:

 

 

Réflexion du moule:

 

Comme vu plus haut les dimensions de l'urne à mouler nous imposent un moule sous chape par estampage.

Le moule comptera 3 chapes en plâtre et deux membranes en silicone et deux chapettes en plâtre. la membrane prenant l'empreinte de l'extérieur de l'urne, sera réalisée avec la technique du plan de joint coller adapté au moule sous chape par estampage que je décris plus bas dans cet article.

Pour les besoins de l'exposition, l'urne doit être remplie aux 3/4 de cendre (telle qu'elle a été retrouver in situ) . Il est donc décidé de boucher l'urne originale avant le moulage. Ceci facilitera beaucoup le travail de moulage en éliminant les contres dépouilles situées sous l'étranglement que forme le col de l'urne. Cette opération se fera avant la réalisation de la seconde partie du moule;

 

 

Première partie du moule:

 

Mise en portée

 

L'urne est posée sur son col, sur une galette de plastiline

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La galette est découpée pour obtenir une portée de plastiline de 5 cm.

 

Pour réaliser le plan de joint collé vu plus haut, une portée doit être construite verticalement sur la moitié de la pièce.

Elle est construite en bois pour être suffisamment stable tout le long du travail de moulage.

 

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Une plaque de plastiline de 5 cm de large est posée sur la portée en bois.

 

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Le plan de joint et les systèmes de recentrages

 

Le plan de joint est réalisé et les systèmes de recentrages mis en place, ici, canal de recentrage et contre plots.

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L'estampage de la première membrane

 

Avant l'application des différentes couches de silicones (quatre au total), un petit mur de 8 mm de hauteur est posé à environ 1 cm du canal de recentrage. Il va servir à retenir le silicone qui aura tendance à couler vers le bas d'une part et d'autre part à nous permettre de faire une membrane d'épaisseur homogène.

 

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Une première couche de silicone est appliqué sur la pièce et la portée. En appliquant cette couche, nous prenons soin de ne pas arriver jusqu'à la structure en bois qui maintient la portée. nous nous occuperons de cette partie plus tard.

Le premier mélange de silicone est préparé sans agent thixotrope afin d'obtenir une empreinte la plus précise possible.

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Trois autres couches de silicone sont appliqués, cette fois, avec un agent thixotrope en additif.

Les différentes couches sont teintées pour être sur de ne pas oublier de zones. Elles sont systématiquement lissées avec un sopalin humide.

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Entre la troisième et la quatrième couche, une armature de verranne est posée sur le silicone encore collant, la quatrième couche, vient l'emprisonnée, ceci renforce énormément la résistance aux déchirures de la membrane.

Des plots en silicone (ici en bleu), découper dans une vieille membrane sont collés sur la troisième couche avant sa prise. Ils serviront au moment du tirage du positif à maintenir la membrane de silicone dans sa chape et l'empêcheront ainsi  de s'affaisser vers l'intérieur du moule.

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La quatrième couche est appliquée. Le petit mur de 8 mm qui empêchait le silicone de couler est enlever les bavures de silicone sont découpées.

 

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La première chape en plâtre

 

La portée qui partageait la pièce dans sa hauteur est prolongée sur l'autre moitié du vase.

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Une chapette en plâtre est bâtie pour éliminer une légère contre dépouille.

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Des plots de recentrage sont mis en place tout autour de la portée, ils serviront à recentrer les chapes entre elles. Un mur est monté tout autour du moule, il va servir à donner une épaisseur homogène à la chape de plâtre et l'empêcher de couler pendant la fabrication de la chape.

Du papier aluminium est collé avec de la graisse vaseline, à cheval sur le bord de la chapette en plâtre et la membrane. Cette précaution permet d'éviter que le plâtre de la chape ne s'infiltre sous la membrane. Le tout est graissé avec un mélange de graisse et d'huile de vaseline.

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La chape est bâtie

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Fin de la première membrane

 

La portée de bois et de plastiline est enlevée

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Comme vu plus haut, un mur de 8 mm est mis en place à la jonction chape membrane aux endroits ou le silicone n'a pas encore été appliqué.

 

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La membrane qui se trouve dans la première chape est graissé pour éviter de coller au silicone qui va être rajouté, aucune graisse n'est appliqué sur la membrane qui prend l'empreinte. Il est important que le silicone que nous allons rajouter, colle à cet endroit. Puis quatre couches de RTV sont appliquées sur le même principe que les précédentes (la première sans additif, les trois autres avec du thixotrope et des colorants, puis lissée)  afin de fermer la membrane.

Cette technique permet de faire un plan de joint uniquement sur la moitié, ou moins, d'un objet et d'ainsi en limiter la visibilité sur le tirage positif.

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La seconde chape en plâtre

 

Une chapette est aussi fabriquée de ce côté, elle se superpose à celle réalisée pour la première chape.

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Le mur de 8 mm est retiré, les bords de la membrane sont découpés proprement. Des plots de recentrage sont rajoutés sur la portée horizontale, des clefs de démoulage. Un mur est monté tout autour du moule pour retenir le plâtre et en définir l'épaisseur. La chapette est protégée par du papier aluminium. Le tout est graissé avec le même mélange de graisse et d'huile de vaseline que celui vu plus haut.

 

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La seconde chape est bâtie

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Retournement du moule

 

Un support en bois est construit pour supporter le moule

Le moule est retourné et la dernière portée est enlevée.

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Comme vu plus haut dans la partie "réflexion du moule" L'intérieur de l'urne doit être bouché aux 3/4 de sa hauteur pour les besoins de l'exposition. Pour cela, elle est remplie de ships d'emballage qui sont recouvert par du carton taillé aux dimensions de l'intérieur du vase, ici un vieux calendrier sera utilisé.

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Une galette de plastiline vient recouvrir le tout. La plastiline est soigneusement plaquée contre le vase afin d'éviter toute infiltration de silicone à l'intérieur du pot.

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L'estampage de la seconde membrane

 

La partie de la première membrane qui va être en contact avec la seconde est graissée avec le même mélange de graisse et de vaseline vu plus haut.

 

Un mur de plastiline de 8 mm est posé à la jonction chape membrane et quatre couches de silicone sont appliquées sur le même principe que pour la première membrane (la première sans additif, les trois autres avec du thixotrope et des colorants, puis lissée).

 

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Entre la troisième et la quantième membrane, nous nous occupons d'une contre dépouille formée par l'angle du col. Il est décidé de simplement la combler avec de la verranne puis de recouvrir cette même verranne avec la quatrième couche de silicone.

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Des plots en silicone, découpés dans une vieille membrane sont collés sur la dernière couche.

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Bâti de la dernière chape

 

Des clefs de démoulage sont mises en place tout autour du bord du moule.

Comme pour les deux premières chapes, un mur de plastiline est plaqué sur le pourtour du moule. Le tout est graissé avec le même mélange de graisse et de vaseline vu plus haut.

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La dernière chape de plâtre est bâtie.

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Le démoulage

 

Les chapes sont désolidarisées à l'aide des clefs de démoulage.

Pour le démoulage de ce type d'objet, il est prudent de commencer par démouler la partie du moule qui correspond à l'intérieur du vase. Ainsi quand on forcera sur la membrane pour la décoller de l'objet, le reste du moule participera à la solidité de la pièce originale en en maintenant les bords en place.

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La première membrane fabriquée est décollé de la pièce, le plan de joint collé permet de la sortir sans problème tout en limitant la couture sur la moitié de la pièce.

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La pièce est sorti du moule et posée dans un endroit sur.

Le moule est remonté, les chapettes et les membranes sont remises à leur place dans les chapes en plâtre.

 

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Le triage du positif

 

Une des chapes qui correspond au fond du pot est découper pour créer une chapette de coulée. Ceci va permettre de réaliser un tirage avec la technique des chapette de coulées et celle du rotomoulage.

La partie de la chape qui a été découpée, va nous permettre d'ouvrir la membrane afin de couler la résine à l'intérieur du moule

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1Kg de résine est coulé pour remplir la partie correspondant au corps du vase. pour cette première coulée, le moule n'est pas tourné pour que la résine ne comble que la partie du col. Une fois la résine catalysé, un autre kg est coulé. De suite après cette coulée, le moule est tourné par l'opérateur, jusqu'à ce que la résine catalyse. Cette technique, dite du rotomoulage permet d'obtenir des tirages creux très solides.

 

Une fois la résine catalysé, le tirage est sorti du moule.

Moulage d'une urne funéraire du site de Sérralongue (Pyrénées Orientale).  (transition bronze final / âge du fer). (Henry Baills. La nécropole de Serralongue. Centre d'études préhistoriques catalanes)

Les deux pots sont patinés (patine réalisée par Marion Quatrepoint)

 

Puis des cendres sont collées sur le fond du pot pour simuler les cendres de crémation.

Moulage d'une urne funéraire du site de Sérralongue (Pyrénées Orientale).  (transition bronze final / âge du fer). (Henry Baills. La nécropole de Serralongue. Centre d'études préhistoriques catalanes)
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